L’AsFoReL est partenaire de la journée d’étude “Simplifier les textes : quels critères linguistiques pour quel public ?” organisée par Emmanuelle Canut et Juliette Delahaie de l’Université de Lille, en collaboration avec l’équipe du projet MigraLang 2.0.
Cette journée aura lieu le vendredi 16 septembre sur le campus Pont-de-Bois de l’Université de Lille (ou en distanciel).

Programme ici

Inscription :  je-easylanguage@univ-lille.fr

Objectif de la journée
La journée d’étude aura pour objectif de s’interroger sur les critères linguistiques à mettre en œuvre pour disposer de textes juridiques, administratifs ou médicaux qui soient accessibles à des publics ayant des difficultés pour comprendre la langue écrite (personnes soient en situation de handicap mental, d’illettrisme ou allophones). Il s’agira de répertorier et d’évaluer les critères linguistiques à prendre en compte pour la rédaction de textes adaptés/simplifiés, en appui des recherches actuelles dans le domaine et au regard des travaux menés dans d’autres langues (notamment l’allemand et l’italien). Le but est d’enrichir/compléter les données actuelles du FALC (facile à lire et à comprendre) pour mieux accompagner les professionnels et acteurs de la société civile dans leurs relations avec ces publics en difficultés dans les structures d’accueil et d’hébergement, centre sociaux, administrations… L’ambition est non seulement de fournir des outils linguistiques pour la rédaction/la réécriture de textes mais également de commencer à réfléchir à un pôle institutionnel de recherche français dédié à cette problématique du « langage simplifié » (easy language).

Cette journée d’étude s’inscrit dans la continuité des travaux menés dans le projet MigraLang 2.0 (Langue et communication dans les structures d’accompagnement des publics migrants de la métropole lilloise : analyse et évaluation, http://migralang.hypotheses.org ; projet FLASH-MESHS / DÉFI 2 : Vulnérabilités et inclusion). Elle se focalise sur des personnes dites « vulnérables », axe majeur des recherches en SHS en France et en Europe, et répond à des besoins sociaux et politiques, en lien avec la question de l’intégration.